« Quand j’ai découvert les méthodes de mémorisation, j’ai trouvé ça incroyable que cela puisse être aussi simple en utilisant les bonnes techniques ! »

Formatrice pour la “Méthode Martinez”, Agnès est aussi ingénieure de formation et Maître de conférence dans l’enseignement supérieur. Seule femme (pour l’instant) de la team formation, sa joie de vivre et sa gentillesse ont su faire d’elle un élément indispensable pour le reste de l’équipe.

Pourrais-tu te présenter en quelques mots et nous en dire un peu plus sur ton parcours ?

J’ai suivi une formation d’ingénieur dans le domaine du bâtiment au cours de laquelle j’ai choisi de me spécialiser dans la construction bois. Ensuite, j’ai poursuivi ma formation en préparant un CAP “charpente” avec les Compagnons du Devoir, avant de me lancer dans un doctorat sur le matériau bois. Aujourd’hui, je suis formatrice chez Sébastien et je donne des cours dans l’enseignement supérieur en école d’architecture et d’ingénieur

C’est pendant mon doctorat que j’ai vraiment développé mon intérêt pour la pédagogie. Pour la première fois j’étais devant une classe d’élèves et je voulais les aider à apprendre au mieux. Quand j’ai découvert les méthodes de mémorisation, j’ai trouvé ça incroyable que cela puisse être aussi simple en utilisant les bonnes techniques !

As-tu un talent / une passion qui te caractérise ?

J’adore apprendre de nouvelles choses, et les retransmettre. Je m’intéresse à des sujets variés : la construction, la botanique, l’éducation, la peinture, les neurosciences, la danse… Découvrir sans cesse des domaines différents est vraiment quelque chose qui me passionne et ça tombe bien puisque j’ai réussi à l’intégrer dans mon métier !

Pourquoi as-tu choisi de rejoindre la Memory Team ?

En fait je connais Sébastien depuis plus de 10 ans, car nous avons fait la même école d’ingénieur (Les Mines d’Alès). Bien que nous ne soyons pas de la même promo, nous nous étions croisés plusieurs fois. Après l’école, je savais que Sébastien s’intéressait aux méthodes de mémorisation mais j’ignorais à quel point ! C’est en voulant aider mon frère qui s’inscrivait en première année de médecine, que j’ai cherché des ouvrages pour “apprendre à apprendre” et que je suis tombée sur le livre de Sébastien. C’est là aussi que j’ai découvert qu’il était devenu champion de France de mémoire et que transmettre les méthodes de mémorisation était maintenant son métier.

J’ai acheté son livre et tout de suite mis en pratique les techniques. Quelques temps après j’ai croisé Sébastien lors d’une conférence, il cherchait des formateurs pour renforcer l’équipe. De mon côté, je venais de terminer mon doctorat et avais envie d’approfondir mes connaissances dans les méthodes d’apprentissage. Le timing était parfait.

La première fois que j’ai assisté à une formation de Sébastien j’ai vraiment trouvé ça top, aussi bien par le fond que par la forme. Il transmet des techniques mais aussi une super énergie. Ça m’a donnée envie d’en faire autant !

Quelle est la technique de mémorisation que tu utilises le plus souvent ?

Je crois que c’est le Major System. Avant de connaître cette technique j’avais vraiment beaucoup de mal à retenir les chiffres, les dates… C’était vraiment compliqué. Je pense que c’est la méthode qui m’a le plus aidée. Mémoriser des chiffres est désormais un jeu d’enfant.

Qu’est-ce que tu fais pour reposer tes méninges ?

Je dors (rires), j’adore dormir ! Sinon, je vais souvent me balader à la campagne. J’aime beaucoup la nature pour me ressourcer et c’est vraiment très apaisant et reposant pour les méninges de se promener loin du bruit et du rythme effréné de la ville. Et, même si ça peut paraître un peu bateau, j’essaye de retrouver mes amis pour faire des pauses, généralement c’est très efficace !

Quel est le meilleur souvenir que tu gardes de l’une des formations ?

Il y en a tellement, ce n’est pas facile de choisir… J’aime beaucoup co-animer des sessions avec Sébastien. C’est ce que nous avons fait notamment dans la formation « Boostez votre mémoire » de niveau 2. Je trouve cela très enrichissant car cela nous permet d’apprendre aussi l’un de l’autre. Parfois, nous n’avons pas la même manière d’enseigner et c’est intéressant de voir comment lui a l’habitude de travailler. C’est ainsi que l’on peut trouver des pistes d’amélioration pour rendre les formations encore plus complètes.

J’ai aussi des souvenir de formations où j’ai beaucoup ri avec les participants. Je me souviens d’une fois à Marseille, où on apprenait en groupe les noms des pays africains et des états américains. On essayait d’aller le plus rapidement possible et on se racontait des histoires plus improbables les unes que les autres. C’était super amusant, et mémorable !

Pourquoi recommanderais-tu à nos lecteurs de suivre une formation ?

Pour moi, un des plus gros bénéfices à retirer de nos formations, c’est un gain de temps considérable et surtout un gain de liberté. Avec les bonnes techniques, on peut apprendre plus vite et plus facilement. D’une part, on gagne du temps sur ce que l’on est obligé d’apprendre, pour son métier ou pour passer un examen. Ce qui nous laisse plus de temps pour le reste… D’autre part on a plus confiance en son cerveau, on peut aborder les choses avec plus de sérénité ou se lancer des défis de plus grande ampleur. Je trouve que ça nous rend plus libre.

Pourrais-tu nous livrer un de tes moyens mnémotechniques les plus insolites ?

Pour retenir des séries de chiffres et en particulier des numéros de téléphone, j’utilise beaucoup les histoires et les associations. Ainsi, je me retrouve souvent à inventer des histoires complètement farfelues impliquant mes amis pour me rappeler de leur numéro ou du code en bas de leur immeuble. Je les imagine dans des situations assez improbables, un peu comme s’ils étaient dans des cartoons. C’est assez amusant et du coup il m’arrive de revoir les images quand je suis devant la porte. Ça me fait sourire intérieurement et ça me met de bonne humeur.

Y a-t-il une anecdote, une date, un prénom qui continue à t’échapper tout le temps (ou que tu as eu beaucoup de mal à retenir) ?

Je pense que les choses dont je n’arrive jamais à me souvenir, ce sont vraiment les choses qui ne m’intéressent pas. Par exemple, tout ce qui est relatif aux « people », cela me laisse complètement indifférente et je suis incapable de me rappeler des noms ou des histoires. Comme on dit, “ça rentre par une oreille et ça ressort par l’autre”. Mais on le sait bien, la motivation est une clé essentielle de la mémorisation.

Un dernier message pour nos futurs champions de mémoire ?

Libérez vous de vos croyance limitantes et prenez conscience de vos capacités de mémorisation, elles sont immenses, sûrement bien plus importantes que ce que vous imaginez. Et amusez-vous ! Il paraît que la mémoire est un jeu… ?